Croisière Antarctique. Géologie, Océanographie et Glaciologie.

 

Géologie de l’Antarctique

Geologie de l'Antarctique © Martin van Lokven

La géologie de l’Antarctique n’a pas pu être étudiée de manière aussi précise que les autres régions du monde du fait de la petite surface libre de glace permanente.

L’Antarctique oriental est essentiellement composé de roches métamorphiques datant de l’époque précambrienne et paléozoïque, il y a environ 3800 millions d’années. Son sous-sol contient des couches plus récentes et est recouvert par endroits de roches sédimentaires. Les plus jeunes de ces roches ont été formées par les boues marines, les estuaires et les dépôts d’eau, de marne, de charbon et de grès désertique datant d’entre 400 et 200 millions d’années.

L’Antarctique occidental et la péninsule Antarctique sont beaucoup plus récents, datant d’environ 200 millions d’années. Chacune de ces régions possède une chaîne de montagnes, constituées de roches sédimentaires formées dans les eaux profondes, et qui contiennent un parterre de cendres volcaniques et une couche de lave. Les montagnes de ce côté de l’Antarctique révèlent une érosion ayant commencé à l’époque précambrienne.

Si le pôle Sud fait référence dans le langage commun au pôle sud géographique, c’est-à-dire à la fin de l’axe sur lequel tourne la Terre, d’autres pôles intéressent les scientifiques. Le pôle Sud magnétique, qui est l’endroit où les forces magnétiques de la Terre convergent. Ce point est en mouvement constant, et se déplace de 10 à 20 km par an. Le pôle Sud géomagnétique, est une définition théorique utilisée pour justifier les variations du domaine magnétique de la Terre, il est fixe. Le pôle Sud d’inaccessibilité correspond au point du continent Antarctique le plus éloigné de toute côte.

 

Océanographie de l’Antarctique

Océanographie en Antarctique © Rolf Stange

L’océan Austral

Gigantesque masse d’eau, en mouvement constant d’Ouest en Est, l’océan Austral borde le continent antarctique, et brasse les eaux du Pacifique, de l’Atlantique Sud et de l’océan Indien. Il forme ainsi le courant marin le plus puissant de la planète, appelé courant circumpolaire antarctique. Son débit est estimé à 130 millions de m³ d’eau par seconde, c’est-à-dire quatre fois celui du Gulf Stream ou 400 fois celui du Mississippi. La profondeur de l’Océan Austral est de plus de 3000 m, et descend à certains endroits jusqu’à 8000 m.

La convergence antarctique
C’est dans cet océan qu’a lieu la convergence antarctique, c’est-à-dire l’endroit où la couche froide supérieure de l’océan austral rencontre les eaux des régions subantarctiques, relativement plus chaudes. Il se crée alors un phénomène marin particulier : les eaux froides et denses plongent sous celles plus chaudes, provoquant ainsi une chute brutale de la température océanique et atmosphérique de plusieurs degrés.

Les trois couches d’eau de l’océan Austral
Cet océan est composé de trois couches d’eau qui se différencient par leur température, leur teneur en sel ainsi que par la direction de leur courant. En effet, la couche supérieure se caractérise par sa basse température ainsi que par sa faible salinité. La seconde est une eau plus chaude mais elle présente une plus forte teneur en sel. Enfin, la couche la plus profonde, entre 3000 et 5000 m de profondeur, est une eau très froide qui contient une très forte salinité.

 

Glaciologie de l’Antarctique

Les icebergs, les glaciers et la mer de glace

Les eaux de l’océan Austral gèlent à une température d’environ -1,8ºC, qui varie selon la salinité de l’eau. Chaque hiver, une couche de glace de 1 à 3 m d’épaisseur s’étendant de 100 à 200 km au large des côtes se forme sur la mer australe : la banquise. Les courants océaniques, les tempêtes et les marées finissent par la rompre, la glace s’ouvrant et se fragmentant alors en grandes plaques. Cela ouvre notamment aux manchots ou aux phoques un accès aux aires de reproduction.
Lorsque l’été austral, moment pour réaliser un circuit en Antarctique, est relativement froid, la banquise demeure sur certaines aires côtières d’une année sur l’autre. Elle forme alors une baie de glace. Lorsque celle-ci persiste plusieurs années de suite, elle peut former une barrière de glace nourrie par l’accumulation de neige. C’est ainsi que s’est formée la barrière de Ross, la plus grande barrière de glace de l’Antarctique.
Les icebergs portent des noms différents suivant leur taille et leur forme : les icebergs tabulaires, gigantesques, sont ceux qui se détachent des barrières de glace. Ils se présentent sous une forme plate et peuvent mesurer plusieurs km². Les blocs de glace ne sont pas tous dans de telles proportions : les icebergs ont au minimum une hauteur visible de 5 m, et un volume de 100 m². La plupart du temps, la partie visible ne représente qu’entre un sixième et un quart du volume total de l’iceberg.

L’inlandsis de l’Antarctique

L’inlandsis est le nom donné à la banquise continentale, aussi appelée calotte glacière. Actuellement, l’inlandsis antarctique représente à lui seul 80% des réserves d’eau douce mondiale.

 

Exploration de l’Antarctique avec Chile Excepcion

Exploration de l'Antarctique avec Chile Excepcion © Facundo Santana

L’agence Chile Excepcion propose différentes croisières en Antarctique et îles de l’Atlantique Sud.

Croisière de 11 jours entre les îles Shetland Sud et la péninsule Antarctique.

Voyage d’exploration en 6 jours de la péninsule Antarctique, avec une arrivée par avion.

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