Guide de voyage île de Pâques, les principaux lieux naturels et culturels de Rapa Nui

Avec notre agence de voyage locale découvrez l’île de Pâques, l’île chilienne de Rapa Nui.

 

SITUATION GÉOGRAPHIQUE DE L’ÎLE DE PÂQUES

Côte sud-est de l'île de Pâques

L’île de Pâques, l’une des terres habitées les plus isolées au monde, célèbre pour ses statues moaï et synonyme de mystère voire de mysticisme. Elle est située précisément à 27°09′ de latitude Sud et 109°26′ de longitude Ouest, en plein océan Pacifique: c’est la plus orientale des îles de Polynésie, à 2000 km de l’île de Pitcairn (celle des révoltés du Bounty), 4100 de Tahiti et à 3700 des côtes chiliennes. Elle a une forme de triangle de 162 km2 pour environ 4500 habitants, la majorité dans le village principal, Hanga Roa, au sud-ouest de l’île. Chilienne depuis 1888, l’île de Pâques dépend administrativement de la Ve Région de Valparaiso. Elle est classée monument historique dans son intégralité, en partie parc national et Patrimoine culturel de l’humanité de l’Unesco depuis 1995.

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CLIMAT DE L’ÎLE DE PÂQUES

Climat de l'ile de Paques

Le climat de l’île de Pâques est maritime subtropical avec une température annuelle moyenne de 20°C, avec peu de variations entre août, le mois le plus froid (15-17°C), et février, le plus chaud (24-27°C), mai étant le plus pluvieux. Contrairement aux autres îles polynésiennes, l’île de Pâques n’est pas protégée par une barrière de corail. Pas de baie naturelle ni de longues plages de sable fin mais une côte rocheuse et accidentée, l’île ayant surgi de l’éruption de trois volcans aujourd’hui éteints et situés à chaque pointe de l’île : Poike, Rano Kau et Terevaka. La majorité de la faune et de la flore de l’île actuelle a été introduite par les peuples premiers. Voir notre fiche : Quand partir au Chili.

 

HISTOIRE DE L’ÎLE DE PÂQUES

Histoire et peuplement de l’île de pâques

Son nom officiel vient du jour où elle a été découverte pour la première fois par un Européen, le Néerlandais Jakob Roggeveen, le jour de Pâques 1722. Son nom original, Rapa Nui, signifie « la lointaine », et vient du tahitien. Les polynésiens ne comptaient pas en milles nautiques : « grande rame » (Rapa nui) évoquait alors une destination lointaine, en opposition avec « petite rame » (Rapa iti), plus proche. Les îliens l’appellent aussi Te Pito o Te Henua, « le nombril de la terre ».

 

LA LÉGENDE DU PEUPLEMENT

 La légende du peuplement de lîle de Pâques

On ne connaît pas avec certitude l’histoire du peuplement de l’île. Le musée anthropologique d’Hanga Roa évoque une colonisation vers l’an 400, d’autres l’an 900. Selon la légende, le roi polynésien Hotu a Matu’a et sa sœur (ou sa femme, les versions divergent) Ava Reipua seraient arrivés à bord de deux catamarans, probablement des îles Marquises.
Ils fondent une dynastie organisée en tribus ou clans, les mata, qui se développe de 800 à 1680. L’oligarchie de l’île fait alors croire à son peuple qu’elle communique avec les dieux, assurant ainsi la prospérité de l’île. La construction de grands centres cérémoniels et leurs énormes statues moaï permet de matérialiser cette communication, et d’impressionner la population.

 

UN NOUVEAU CULTE AU DIEU MAKE MAKE

Un nouveau culte au dieu make make

À la fin du XVIIe siècle commencent des querelles de pouvoir : l’île est alors très peuplée, peut-être jusqu’à 10 000 habitants, les ressources végétales et les sols sont épuisés, l’agriculture ne suffit plus à nourrir la population. Le culte des moaï est discrédité et abandonné, les statues renversées.
Un nouvel ordre politique s’installe alors, ainsi qu’un nouveau culte, celui de l’Homme-Oiseau, ou Tangata Manu, en hommage au dieu Make Make. Les chefs sont adoubés au cours de la cérémonie annuelle du Tangata Manu à Orongo, au pied du volcan Rano Kau. Cette dynastie règne jusqu’à l’arrivée des missionnaires catholiques en 1864. Entre-temps, le vice-royaume du Pérou s’approprie l’île en 1770, sans guère s’en soucier. En 1862, un marchand d’esclaves du Pérou embarque de force 1500 habitants, après avoir abattu ceux qui résistaient, pour les emmener travailler dans une mine : il n’y aura quasiment aucun survivant. Puis l’introduction de maladies par les continentaux finira de décimer les Rapanuis, qui n’étaient plus que 111 en 1877.

 

L’ÎLE DE PÂQUES CHILIENNE

L'accueil de l'ile de Paques

Lorsque le Chili annexe l’île en 1888, il enferme la population sur une partie du territoire, réservant le reste à l’élevage de moutons. Ce n’est que dans la seconde moitié du XXe siècle que les Rapanuis retrouvent une véritable liberté et des droits, leur langue étant aujourd’hui enseignée à l’école. Le recensement de 2002 comptait 3791 habitants, dont 60% de Rapanuis. Des tablettes de bois portant une écriture, le rongorongo, ont été retrouvées au XIXe siècle mais n’ont toujours pas été déchiffrées: elles ne correspondent pas à la langue parlée et les derniers dépositaires de ces paroles sacrées ont disparu au XIXe siècle, emportant avec eux la mémoire et le sens de ces signes hiéroglyphiques. La ressource principale de l’île vient aujourd’hui du tourisme, qui a considérablement augmenté depuis les années 1990.

 

LES STATUES MOAÏ DE L’ÎLE DE PÂQUES

Moaï proche de Ahu Tongariki et volcan Rano Raraku, la carrière des Moaïs

Ces 887 statues monumentales sont le symbole de l’île de Pâques. Ces monolithes en basalte et en tuf mesurent de 4 à 8 m et pèsent entre 10 et 80 tonnes (14 en moyenne). L’un des 400 moaïs inachevés, toujours dans la carrière à même le volcan, faisait même 21 m de haut ! Ces moaïs furent érigés sur tout le littoral, mais regardent l’intérieur de l’île, à l’exception de ceux de l’ahu Akivi qui sont tournés vers l’océan.

 Les statues Moaï de l'île de Pâques

Au départ symbole de la communication des chefs et des prêtres avec les dieux, les moaïs devinrent au fil du temps d’avantage un moyen de se mesurer face au clan voisin. Les premiers, les plus simples, dateraient du début du peuplement de l’île, vers l’an 1000, puis les techniques se sont affinées. Certains moaïs portent un Pukao, une sorte de chapeau en tuf rouge représentant peut-être les cheveux. Ils sont installés sur des plates-formes cérémonielles, les ahus, qui abritaient aussi des chambres funéraires. Bien que moins impressionnante, leur construction nécessita davantage de moyens et d’efforts que celle des moaïs. En dix siècles ce sont 300 ahus qui furent ainsi construits.

Les statues Moaï de Rapanui

La taille des moaïs et des ahus ainsi que la méthode pour les déplacer ont pendant longtemps fait l’objet d’hypothèses farfelues, allant jusqu’à celle d’une intervention extraterrestre, personne n’imaginant qu’un peuple primitif ait pu mener à bien une telle entreprise. On sait aujourd’hui que la végétation de l’île était autrefois beaucoup plus dense et variée, avec des arbres à bois dur permettant de les déplacer sur des rondins, parfois sur près de 10 km ! Les moaïs ont commencé à être relevés à partir des années 1950.

 

QUE VISITER SUR L’ÎLE DE PÂQUES ? LES PLUS BEAUX SITES

Centre cérémoniel Orongo

Village et centre cérémoniel Orongo

Ce haut lieu archéologique se trouve sur la face sud-ouest du volcan Rano Kau. Ce hameau de 54 maisons, habité au printemps par les chefs des tribus, est hôte des célébrations en l’honneur du dieu Make Make. Des peintures de l’Homme Oiseau ont été retrouvées à l’intérieur de certaines maisons. Le moment phare de la célébration est la compétition du Tangata Manu pour rapporter un œuf de Manutara, ou sterne fuligineuse. À l’entrée du centre se trouve les restes d’un petit Ahu et des traces de qui semblerait être observatoire astronomique. À noter que tout autour du hameau, les rochers sont décorés de près de 1700 pétroglyphes.

 

Complexe Tahai

Complexe Tahai

Ce complexe implanté dans un cadre exceptionnel comprend 3 Ahu, celui de Vai Uri avec 5 moais restaurés, celui de Tahai avec un moai solitaire de 4,5m et Ko Te Riku avec le seul moai de l’île qui possède des yeux. Sur le site ont également été découvertes des chambres funéraires ou avanga destinée aux chefs et aux personnalités de l’île. On pense qu’entre 75 et 200 personnes y ont vécu. Il y a également des ruines de poulaillers, les hare moa, des restes de tahetas, dispositifs pour récupérer l’eau de pluie et de umu pae, fours de coction ainsi que des traces de manavai qui étaient utilisés pour protéger les cultures. Les archéologues William Mulloy et Emily Rose sont enterrés sur le site.

 

Ahu Vinapu

Ahu Vinapu

À Vinapu se trouve le Ahu Tahira6 moais sont couchées sur le ventre, dont 3 étaient dotées de Pukao, sorte de chapeau rouge. Proche de ce Ahu, se trouve un moai enterré dont seule la tête dépasse. Il semble que ce soit l’une des statues les plus anciennes de l’île et qu’elle ait été enterrée sur le chemin sans jamais être installée sur un Ahu. Sur le site de Vinapu se trouve également le mur mystérieux puisqu’il n’y a pas de certitudes quant à son origine : les pierres, de très grande taille, pèsent des tonnes et elles sont unies les unes aux autres grâce à la précision de la taille. Ce vestige baptisé un mur inca présente une structure très similaire aux constructions de Machu Picchu. Enfin sur le même site se trouve le moai féminin, colonne faite de la même pierre rouge qui est utilisée pour les Pukao.

 

Ahu Hanga Ahave

Ahu Hanga Ahave

Sur le site de Hanga Hahave, 4 moais sont disposés sur un Ahu de 11m de large et 62 m de long. Non loin de là se trouve une autre structure de 28 m de long et 7 m de large où se distinguent 2 chambres rectangulaires dans lesquelles ont été retrouvés des ossements humains calcinés et fragmentés. Dans un premier temps, utilisées comme crématorium, elles ont été ensuite dédiées aux enterrements entre 1650 et 1860. Des restes d’animaux, notamment d’oiseaux, de poissons, de tortues ainsi que pointes de projectiles ou encore des couteaux sont également retrouvés parmi les ossements. Le crématoire due Hanga Hahave est le plus grand et le plus complexe de l’île.

 

 Ahu Akahanga

Ahu Akahanga

Il s’agit d’un ancien village constitué de hare paenga ou maisons bateau appelées ainsi à cause de leur forme. On y retrouve ces fours typiques, les umu pae. Sur le site il y a la fameuse grotte Ana Akahanga qui servait d’abri pour les pêcheurs. Non loin de là, se trouve une plateforme restaurée de 18 m de long, le Ahu Akahanga et les 13 moais encore déchus de leur piédestal. Selon la légende orale, le premier roi de l’île, Ariki Hotu Matu’a y est enterré.

 

Ahu Vaihu

Ahu Vaihu

Vaihu compte parmi ses attractions le Ahu Hanga Te’e de 8 moais coiffés de pukaos tombés au sol. Ils ont été détruits lorsque les tribus ont dû affronter la raréfaction des ressources naturelles sur l’île, elles sont alors entrées en conflit. En face du Ahu, se trouve un cercle de 10 m de diamètre appelé Paina qui est le lieu où se réalisaient les célébrations en honneur aux ancêtres. Non loin de là, se trouve un moai solitaire qui étaient enseveli et qui a été découvert en 2002. Enfin, une construction plus moderne du début du XX siècle était destinée à la Compagnie d’Exploitation de l’île de Pâques, une entreprise écossaise-chilienne qui élevait et exportait des moutons.

 

 Rano Raraku

Rano Raraku

Rano Raraku est la carrière de Rapa Nui où la majorité des presque 900 statues ont été taillées. Sur le site, des dizaines de têtes dépassent du sol. Sont restés sur place 397 moais. Les figures encore intactes sur le flanc du volcan ont permis de comprendre leur processus de fabrication. Les sculpteurs travaillaient sur des blocs, commençant par la face avant taillant dans un premier temps les visages dont le nez qui servait de repère pour la symétrie et la proportion du reste de l’ouvrage. Les détails étaient taillés sur place. Rano Raraku est le seul endroit qui a conservé des moais érigés : en effet, les autres statues de l’îles ont été renversées une à une. Il semblerait que cette carrière ait été en usage de 1000 ans après JC jusqu’au XVIII. On ignore encore les raisons qui ont conduit à l’abandon de la fabrication des statues et donc de la carrière.

 

 Ahu Tongariki

Ahu Tonga Riki

L’une des images emblématiques de Rapa Nui est certainement le site de Ahu Tongariki et ses 15 moais qui dominent l’océan. Situé à l’extrémité orientale de l’île, le nom de Tongariki fait référence aux vents de l’est. L’histoire de ce lieu mélange à la fois des histoires mythologiques, des guerres entre clans ainsi que les vestiges d’un ancien village. On pense qu’il s’agit du centre socio-politico-religieux de l’une des plus grandes tribus, la Hotu Iti. C’est le monument mégalithique le plus important de la Polynésie, la plateforme mesure 100 m de large et 200 m de long. Même si les moais ont été couchés lors des guerres sur l’île, le site était très bien conservé jusqu’en 1960. Cette année-là un tsunami dévaste le site et charrie certains moais sur une centaine de mètres. Le site a été restauré dans les années 90.

 

Ahu Te Pito Kura

Ahu Te Pito Kura

Te Pito Kura était un centre cérémonial pour les natifs, aujourd’hui le site présente 2 principaux intérêts. Le Moai Paro qui mesure 9 m et pèse 80 tonnes est le plus grand de Rapa Nui. À proximité de la statue se trouve un Pukao (chapeau) de près de 10 tonnes et de 2 m de hauteur. À quelques mètres du Moai Paro, se trouve une pierre circulaire d’environ 80 cm de diamètre. Autour de celle-ci sont disposées 4 pierres de plus petite taille. Te Pito Te Huena, le nombril de la Terre est le nom donné à cette pierre. Elle est magnétique et lorsqu’elle chauffe sous l’effet du soleil, le fer qu’elle contient provoque un mouvement irrégulier des boussoles.

 

Ahu Nau Nau, baie d’Anakena

Ahu Nau Nau, baie d'Anakena

À 150 m de la plage de Anakena se trouve le Ahu Nau Nau. Selon la tradition orale, c’est là que se sont installés les premiers chefs du clan Miru. Originalement Ahu Ature Hao aurait été rebaptisée Nau Nau selon le nom d’un arbuste aujourd’hui disparu. Les statues de ce Ahu sont les plus conservées de l’île : en effet, après avoir été renversées elles sont longtemps restées semi-enterrées dans le sable. Sur les 7 moais, 4 présentent un état de conservation préservé avec leur pukao. Dans la construction du ahu, il est possible d’observer des têtes de moais ainsi que des pétroglyphes. Lors des recherches de restauration, des fragments de corail blanc ainsi qu’un disque de pierre rouge ont été retrouvés. Cette découverte montre que les yeux des moais en étaient décorés.

 

Ahu Ature Huki

Ahu Ature Huki

Au pied de la colline Maunga Hau Epa se trouve le moai solitaire Ahu Ature Huki. Il est robuste et ancien et fait c’est le 1er moai qui a été relevé. C’est l’explorateur norvégien Thor Heyerdahl qui a incité certains habitants de l’île à relever la statue en 1956 afin de prouver ses théories.  Il aura fallu des douzaines d’hommes armés de leviers en bois, de pierres et de cordes pour remettre sur pied la statue après 18 jours de labeur. C’est cette méthode qui inspirera William Mulloy dans ses travaux de restauration.

 

 Ahu uri a Urenga

Ahu uri a Urenga

Le nom complet de cet endroit est Ahu Huri a Urenga Te Mahina. Il a été restauré en 1976 par l’archéologue William Mulloy. Le Ahu de 13 m de long et 4,5 m de large est une plateforme relativement grande pour accueillir un unique moaï. Celui-ci est particulier : en effet, il est le seul à posséder 4 mains. Par ailleurs, la majorité des ahus et moais sont situés proche de la côte. Or, Ahu Huri a Urenga lui est dans les terres à environ 30 minutes à pied de Hanga Roa. Tant la plateforme que le moaï sont orientés de telle manière qu’il regarde l’horizon là où sort le soleil lors du solstice d’hiver austral.

 

 Puna Pau

Memorium proche de Puna Pau, la fabrique aux coiffures

Puna Pau est le lieu d’où étaient extraits les pukaos, ces grands cylindres rouges qui coiffaient les moais. C’est l’oxyde de fer qui lui confère cette couleur particulière à cette roche très poreuse et friable appelée hani hani. Du fait des propriétés de la pierre, celle-ci était utilisée pour créer des objets tels que des statues de petites tailles, des blocs ornementaux ou encore des récipients. Selon les recherches, la carrière a été active durant les siècles allant du XIV au XVII. Il semble que tous les pukaos viennent de cet endroit qui était de plus considéré comme un secret et sacré.

 

Ahu Akivi

Moais Ahu Akivi

Ahu Akivi à la différence des autres sites présente la particularité d’avoir été érigé plus à l’intérieur des terres. Les 7 statues du site ont été transportées sur près de 15 km depuis la carrière de Rano Raraku. Ils mesurent environs 4,5 m de haut et pèse 5 tonnes. On dit que ce sont les seuls moais qui regardent vers la mer. Mais en réalité, comme pour les autres ahus, les moais observent une esplanade où il y aurait eu un village. Akivi a été construit selon une position astronomique particulière qui permettait aux habitants de contrôler les changements de saisons à des fins agricoles. Les 7 moaïs représenteraient les 7 explorateurs envoyés par le roi Hotu a Matu’a avant qu’il n’entreprenne son voyage fondateur depuis les îles Marquises.

 

Ana Te Pahu

Ana Te Pahu

La caverne constituée de plusieurs chambres sous-terraines interconnectées parcourt plus de 7 km dans les flancs du volcan Maunga Terevaka. Ana Te Pahu signifie la grotte du tambour : marcher sur la fine couche de lave qui sert de toit à ces cavités génère une vibration qui résonne dans les chambres. Les anciens ont utilisé ces cavités à des fins d’habitats, on y retrouve des Umu Pae, anciens fours de pierre. L’une des chambres du site servait de dépôt ou de réserve d’eau. Lors des guerres entre tribus puis lors de la chasse aux esclaves au milieu du XIX siècle, cet endroit a également servi de refuge. L’entrée du site a servi pour les cultures et l’on y retrouve encore aujourd’hui des nombreuses plantes dont le palmier endémique de Rapa Nui.

 

MUSÉE DE L’ÎLE DE PÂQUES

Musée anthropologique P. Sebastián Englert

Musée

À Hanga Roa se trouve un musée qui regorge des trésors archéologiques retrouvés sur l’île. Il a été fondé en 1973, le musée porte le nom du père Sébastien Englert qui aura dédié 30 ans de sa vie comme missionnaire sur l’île. Il abrite notamment le seul moai féminin qui a été retrouvé lors de l’expédition conduite par Thor Heyerdahl en 1956. S’y trouve également le seul oeil de moai retrouvé fabriqué en corail et en scorie rouge ainsi que de statues de bois et outils utilisés à l’époque.

 

LES TROIS GRANDS VOLCANS DE L’ÎLE DE PÂQUES

L’île de Pâques est née de l’éruption de trois volcans principaux et compte 70 cônes secondaires.

Volcan Rano Kau

Volcan Rano Kau

Situé au sud-ouest de l’île ce volcan est haut de 324m. Ces premières manifestations datent d’il y a 2,5 millions d’années. Sont nés les cônes secondaires de Maungo Orito, Maunga Te Manavai ainsi que les 3 motus proches de l’île à la suite de ses différentes éruptions. La dernière éruption qui a eu lieu il y a 180 mil ans crée une caldera de 1,6 km de diamètre. Le mot Rano désigne les volcans au cœur desquels il y a de l’eau et Kau signifie abondance. Les eaux de pluies contenues dans la caldera forment une lagune de 1,5 km de diamètre et d’une profondeur de 10 m. Aujourd’hui on observe en son intérieur une multitude de petits îlots de quenouilles.

 

Volcan Poike

Volcan Poike

Le nom du volcan vient de Po pour nuit et Ike pour casser, le lieu qui fend la nuit, c’est en effet l’endroit qui reçoit les 1ers rayons du soleil. C’est le plus ancien des 3 grands volcans de l’île. Il serait sorti de la mer il y a 3 millions d’année et se serait maintenu en activité jusqu’à il y a 300 000 ans. Initialement une île à part entière, à la suite des éruptions volcaniques, ce volcan se rattache aux autres volcans et devient péninsule de Rapa Nui. Son cratère Pua Katiki est totalement sec et mesure 150 de diamètre pour 10 m de profondeur. La hauteur maximum du volcan est de 460 m d’altitude.

 

 Volcan Terevaka

Volcan Terevaka

Il s’agit du volcan le plus haut de l’île avec ses 511 m d’altitude. Depuis son sommet, il y est possible d’avoir une vue de Rapa Nui sur 360º. Il est aujourd’hui situé au nord de l’île. Ayant affleuré il y a 360 000 ans, ce volcan ne présente pas de cratère principal. En effet, celui-ci est né d’une multitude d’éruptions différentes issues d’un système de petits centres volcaniques. C’est la grande affluence de lave provenant de ce complexe qui a peu à peu uni les cônes des volcans Poike et Rano Kau donnant cette forme de triangle à Rapa Nui.

 

VOLCANS SECUNDAIRES D’IMPORTANCE ARCHEOLOGIQUE

Volcan Rano Raraku

Volcan Rano Raraku

L’ancien nom de Rano Raraku est Maunga Eo qui signifiait colline parfumée : anciennement y grandissait une plante aromatique. Ce cône volcanique s’est formé il y a 300 000 ans et est le fruit de l’activité éruptive de Maunga Terevaka et Pua Katiki. Il a une hauteur de 160 mètres formant une ellipse de 700 m. L´intérieur du cratère est rempli par une lagune profonde de 3 à 4m. Une des faces du cône consiste en une falaise qui aurait été formée par l’érosion marine. Le cône volcanique abrite la carrière Rano Raraku d’où a été extraite grande partie des moais retrouvés sur l’île.

 

Volcan Puna Pau

Volcan Puna Pau

Il s’agit d’un petit volcan dont le nom fait référence à une source d’eau qui aurait existé à une certaine époque. Le cratère forme partie d’un ensemble de cônes parasites qui ont vu le jour lors des éruptions de Ma’unga Terevaka. À l’intérieur du cratère, il y a de la lave rouge ou hani hani en rapanui. Sa couleur est due à l’oxyde de fer que contient la roche. Le cratère est aujourd’hui une simple dépression sur un terrain couvert de végétation. Il aura été le lieu d’extraction de la roche qui servit à sculpter les pukao, les chapeaux des moais. On en retrouve d’ailleurs des vestiges sur place.

 

HÔTELS : OÙ SE LOGER SUR L’ÎLE DE PÂQUES ?

Hôtel Hare Uta, Hanga Roa

Hôtel Hangaroa Eco Village : c’est loin de toute terre voisine, au coeur des océans, dans un profond respect à la « Terre Mère » sur le plan écologique et culturel, que vous accueille cet hôtel à l’architecture arrondie aux matériaux nobles.
Hôtel Hare Uta : ce magnifique hôtel conserve le style des habitations des Pascuans. Il est divisé en 3 hare, c’est à dire en 3 maisons au milieu de pierres volcaniques, d’arbres fruitiers ou encore de fleurs endémiques.

 

RESTAURANTS : OÙ MANGER SUR L’ÎLE DE PÂQUES ?

Restaurant La Kaleta, Hanga Roa

Restaurant Au bout du Monde : avec un vue exceptionnelle sur l’océan Pacifique, vous dégusterez une cuisine raffinée belgo-polynésienne. Danses et musiques traditionnelles et actuelles vous plongeront dans l’atmosphère insolite, particulière de l’île. La propriétaire, anthropologue vivant depuis dix ans à Rapa Nui, vous accueillera aussi pour des conférences archéologiques et anthropologiques.
Restaurant Haka Honu :non loin deana Ana Kai Tangata, ce petit restaurant vous offrira un service très amical et des couchers de soleil magiques. Les Pisco sour sont excellents et les bières servies dans des verres de « glace ».
Restaurant La Kaleta : la Kaleta vous offrira une variété de produits locaux pour vous faire connaître la gastronomie de Rapa Nui et sa situation privilégiée au bord de l’océan, qui lui a donné son nom. Spécialité : les fruits de mer.
Restaurant Tataku Vave : à Hanga Piko, très belle vue d’où vous pourrez admirer les somptueux couchers de soleil. Le chef vous préparera sa spécialité, le ceviche avec les produits frais de Rapa Nui.

 

TRANSPORTS : COMMENT SE RENDRE À L’ÎLE DE PÂQUES ?

Arrivée à l'aéroport de l'île de Pâques

La compagnie LATAM est la seule à assurer des vols réguliers vers l’île de Pâques. Hanga Roa est reliée à Santiago et Papeete 2 fois par semaine toute l’année, jusqu’à 5 fois en haute saison. Il est conseillé de réserver longtemps à l’avance. C’est la NASA qui a agrandi l’aéroport Mataveri en 1970 afin de permettre l’atterrissage d’urgence de navettes spatiales.

 

VOYAGE À L’ÎLE DE PÂQUES : CIRCUIT D’EXCEPTION

 Voyage à l’île de pâques circuit d’exception

Nous vous proposons un voyage de 7 jours pour découvrir l’île de Pâques, ses statues géantes de moaïs, ses volcans, les lumières du coucher de soleil dans le Pacifique, sa culture mystérieuse et isolée : Voyage Santiago, Hanga Roa, Valparaíso.

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