Guide de voyage sur l’Antarctique. Quels sites visiter en croisière.

Avec notre agence de voyage locale découvrez les Îles Malouines, la Géorgie du Sud, les îles Shetland du Sud, la péninsule Antarctique, les Îles Kerguelen et les Îles Subantarctiques de Nouvelle-Zélande

 

LES ÎLES FALKLAND (ÎLES MALOUINES)

Croisière dans les îles Flakland

Ces îles sont appelées en anglais Falkland Islands, nom datant de l’expédition de John Strong en 1690. À partir de 1763, l’explorateur français Louis-Antoine de Bougainville fonda une petite colonie à Port Louis, dans l’est des Malouines, sur l’île Soledad. Les français dénommèrent ces îles Malouines, en référence aux premiers colons, des pêcheurs et des marins venant de St Malo. C’est ce nom qui a été repris par les hispanophones qui appellent ces îles « Las Islas Malvinas ».

Peu après, en 1765, une expédition britannique aménagea son propre camp au Port Edgmont, sur l’île Saunder dans le nord-ouest des Malouines. Bougainville reçu par la suite l’ordre de démanteler sa colonie.
Pendant les 70 années qui suivirent les îles changèrent de nombreuses fois de mains : elles furent espagnoles ou anglaises, et sous domination de pays d’Amérique Latine pendant de courtes périodes. En 1770, les Espagnols chassèrent les Anglais, jusqu’en 1810 où le gouverneur de Montevideo rapatria les forces militaires et mit fin à 37 ans d’occupation espagnole sur l’île. Après la révolution du 25 mai 1810, les îles Malouines devinrent libres de tout gouvernement. En 1820, le gouvernement de Provincias Unidas (embryon de ce qui deviendra l’Argentine) pris possession des îles à Puerto Soledad (anciennement Port Louis). En 1823, Pablo Areguati fut nommé gouverneur des îles et il développa une colonie qui mit en en place avec succès des exploitations de bétails.

Cependant, les Anglais réussissent à reprendre le contrôle de l’archipel en 1833. C’est cette année-là que s’opposent le droit latino-américain au droit européen et anglo-saxon. L’Argentine réclame le droit à la possession comme héritage espagnol alors que les Anglais réclament le droit à la possession à partir du moment où le pays est occupé.

À partir de la Seconde Guerre Mondiale et la création de l’ONU, l’Argentine réclame à nouveau ses droits mais sans succès. En 1982, la dictature de Galtieri en Argentine cherche à retrouver une popularité en reprenant les îles Malouines par la force. Ils en prennent le contrôle, mais 74 jours plus tard, ils sont battus par les Britanniques.
Le débat n’est toujours pas réellement clôs car en 2009, l’Argentine a déposé une nouvelle réclamation officielle au Conseil de l’ONU.

Situé à environ 400 km des côtes argentines, cet archipel représente une surface de 12 000 km², habitée par 3000 personnes environ.
On y trouve une incroyable variété de plantes à fleurs, telle que l’herbe à tussack, caractéristique et particulièrement haute (2,50 m). Elle s’avère être à la fois un habitat très important pour les oiseaux et un abri pour les phoques.
Les îles Malouines hébergent notamment plus de 63 espèces d’oiseaux, 23 espèces d’oiseaux migrateurs, et de nombreuses espèces de manchots.
Beaucoup de mammifères marins sont aussi présents sur cet archipel, des lions de mer, des otaries de Kerguelen ainsi que des dauphins, dont le dauphin de Peale.

 

LA GÉORGIE DU SUD

 Georgie du Sud © Martin van Lokven

Moins connue que les Shetland du Sud mais pouvant aussi se visiter avec un circuit Antarctique, la Géorgie du Sud est une île en forme de croissant, située à environ 1300 km au sud-est des îles Malouines. Elle est très montagneuse et possède 11 sommets qui s’élèvent à plus de 2000 m d’altitude. Son point le plus haut est le sommet du Mont Paget, perché à plus de 2900 m d’altitude. Les côtes sud sont soumises au vent, au froid et sont généralement inhospitalières. À l’inverse les côtes nord sont protégées par des montagnes et sont donc plus agréables.

Le premier explorateur à mettre les pieds sur cette île fut le Capitaine James Cook en 1775, qui reporta l’abondance de phoques sur l’île. Le développement de l’industrie du phoque fut tel qu’en 1912 leur nombre avait déjà considérablement diminué. C’est pourquoi un contrôle du gouvernement a été mis en place. Dans les années 1920, sept stations en activité étaient présentes sur l’île. En 1982, l’Argentine revendique la Géorgie du Sud et les îles Sandwich en même temps que les îles Malouines, mais les Britanniques en reprennent le contrôle trois semaines plus tard.

En Géorgie du Sud, il est très intéressant d’explorer les restes de la première station de pêche à la baleine, l’église restaurée ainsi que l’ancienne maison du chef-exploitant qui héberge à présent le musée de la baleine. Les plages de la Géorgie du Sud sont densément peuplées d’otaries, accessibles en zodiac.

 

LES ÎLES SANDWICH

Croisière en Georgie du Sud et îles Sandwich © Filip Kulisev

Les îles Sandwich sont localisées à environ 800 km au sud-est de la Géorgie du Sud, et forment une chaîne de 350 km de long. Elles se composent de 11 îles plus ou moins grandes pour une superficie totale de 600 km². Le climat en Antarctique est froid, la neige fréquente, et les vents sont puissants.

Ces îles furent également découvertes par le Capitaine James Cook en 1775, lors du même voyage que celui où il débarqua en Géorgie du Sud. D’origine volcanique, certaines îles sont toujours actives, comme celle de Zavodovski, en constante éruption. C’est sur cette île que l’on peut contempler un nombre très important de manchots à jugulaire, vivant sur les pentes volcaniques escarpées.

 

LES ÎLES ORCADES DU SUD – SOUTH ORKNEY ISLANDS

Croisière Orcades du sud © Sandra Petrowitz

Ce groupe d’îles désertiques et inhabitées sont situées au nord-est de la péninsule antarctique, et sont décrites pour la première fois en 1821 par le chasseur de phoques George Powell. Le climat est difficile, les vents puissants, les pluies fréquentes et la neige tombe 280 jours par an. Malgré ces conditions difficiles, les îles Orcades du Sud abritent deux stations scientifiques, la station météo argentine Orcadas et la station de recherche britannique Antarctic Survey. On peut admirer sur cette île une grande colonie de pétrels des neiges, ainsi que des grands manchots royaux et de nombreux oiseaux marins.

 

LA MER DE WEDDELL

Croisière en mer de Weddell © Rinie van Meurs

Il s’agit d’une profonde encoche dans le continent antarctique, parcourue pour la première fois en 1822 par l’explorateur et chasseur de phoque James Weddell. La navigation sur la mer de Weddell est généralement assez difficile du fait de la grande quantité de glace et de colossaux icebergs générés par les barrières de Larsen, de Ronne et de Filchner. Aujourd’hui, mis à part l’observation des icebergs, la principale attraction de cette mer de pouvoir contempler dans leur cadre naturel les plus célèbres oiseaux de l’Antarctique, les manchots empereurs.

 

LES ÎLES SHETLAND DU SUD

 Croisière dans les îles Shetland du Sud, Tigre des mer et manchots d'Adélie

Il s’agit d’un archipel d’une vingtaine d’îles, qui s’étendent sur environ 500 km parallèlement à la péninsule antarctique, et dont elles sont séparées par des eaux profondes de 180 km.

Ces îles furent découvertes en février 1819 par William Smith, dont le navire coula au large du cap Horn. Il retourna plus tard sur les îles Shetland du Sud pour les revendiquer comme britanniques. Au nord-est des îles Shetland, on trouve l’île de l’Éléphant et l’île de Clarence, où l’on peut contempler de nombreux éléphants de mer, des otaries de Kerguelen sur les plages du cap Lookout, ou encore plusieurs espèces de manchots.

Aujourd’hui l’une des caractéristiques des îles Shetland du Sud est le nombre important de stations scientifiques qui ont fleuri, ceci depuis l’année géophysique internationale (AGI) de 1957-1958. Cela est particulièrement vrai sur l’île du Roi George, la plus près du continent Sud-Américain. Elle abrite ainsi de nombreux scientifiques, dont certains vivent avec leur famille. On y trouve une banque, une poste, une boutique de souvenir, et même une école et un hôpital.

 

LA PÉNINSULE ANTARCTIQUE

Croisière le long de la péninsule Antarctique

La péninsule est un endroit idéal pour admirer la nature à l’état sauvage. Les bateaux sillonnent les îles le long des côtes, et il est possible de jeter l’ancre pour visiter les stations scientifiques, les lieux historiques de l’exploration antarctique, ou contempler les colonies de manchots, d’oiseaux et de lions de mer.

À l’extrémité nord-est de la péninsule se trouve la charmante Hope Bay (baie de l’Espoir), zone naturelle protégée abritant une importante colonie de manchots Adélie. Deux stations étaient adjacentes, l’une britannique et l’autre argentine. Si la base britannique fut fermée en 1964, l’argentine est encore aujourd’hui une station importante. En 1978, Emilio de Palma fut le premier enfant à naître sur le continent antarctique.

Pas très loin au nord de la mer de Weddell, se tient l’île volcanique Paulet, où vit une immense colonie de plus de 200 000 manchots Adélie, des cormorans aux yeux bleus, ainsi que des océanites de Wilson. À l’aube du XXe siècle, l’équipage de l’Antarctic, venu récupérer la mission scientifique de Nordenskjörld sur Snow Hill, a du se construire un abri sur cette île, après que leur navire fut pris au piège dans les glaces et eut coulé. On peut désormais visiter les ruines de cet abri de pierre.

En suivant la côte ouest de la péninsule et en passant par le détroit de Gerlache, on a de bonnes chances de croiser plusieurs cétacés tels que la baleine à bosse, la baleine de Minke ou encore des orques. On rejoint ensuite l’île de Cuverville où est établie une colonie de manchots papous et où se reproduisent deux espèces d’oiseaux : le labbe antarctique ainsi que l’océanite de Wilson.

Plus loin au Sud des côtes de la péninsule, se trouve Paradise Bay, où est établie la base argentine antarctique Almirante Brown. Un peu plus loin, à Waterboat Point, la base chilienne Gabriel Gonzalez Videla est installée au cœur d’une colonie de manchots papous.

Exploration de la péninsule Antarctique

Non loin de là, sur l’île Goudier de l’archipel Palmer se trouve le Port Lockroy. Après avoir été une base militaire britannique pendant la Seconde Guerre Mondiale et jusqu’en 1962, c’est maintenant un lieu historique, où ont été construit un musée, un bureau de poste et même une boutique de souvenirs. Il est aussi possible d’y contempler les manchots papous, les cormorans aux yeux bleus, des phoques de Weddell et des baleines.

Plus loin, en empruntant le splendide chenal Lemaire lorsqu’il est praticable, la balade au pied des pics de glace est une expérience inoubliable. Il est possible d’y surprendre des phoques se prélassant sur la banquise, voire de rencontrer des baleines de Minke. Ce chenal mène à l’île Petermann, où hiberna l’expédition du célèbre commandant Charcot entre 1908 et 1910. C’est dans cette zone que l’on trouve la colonie de manchots la plus méridionale d’Antarctique. Dans les îles argentines près de l’île Petermann, les Britanniques installèrent une station en 1947, cédée dans les années 1990 à l’Ukraine et portant aujourd’hui le nom de Vernadsky.

Les dernières destinations de la péninsule antarctique sont situées quelques centaines de kilomètres au Sud, avec tout d’abord l’île Adélaïde, site de la station British Rothera effectuant d’importantes recherches sur la géophysique et les conditions atmosphériques. Avec ensuite la baie Marguerite, où se trouve l’île Stonington. C’est là que l’Amiral Richard Byrd établit sa base (East Base) lors de sa troisième expédition sur l’Antarctique en 1939-1941. Avec le Traité de l’Antarctique en 1989, East Base fut déclaré monument historique. On peut voir de fascinants objets d’époque, dont un tank datant de la Première Guerre Mondiale, un moteur d’avion toujours dans sa caisse d’origine ou encore un tracteur. L’accès à cette île, située très au Sud, est bloqué par la glace une partie de l’année.

 

LE SECTEUR HISTORIQUE DE LA MER DE ROSS

 Mont Erebus, Mer de Ross © Rolf Stange

Cette partie de l’Antarctique constitue un très grand intérêt historique. En effet, cette zone de transit est celle des plus célèbres expéditions de l’âge héroïque de l’exploration antarctique. Il s’agit par ailleurs d’une région magnifique.

La mer de Ross fut découverte par le capitaine James Clark Ross au cours de son voyage entre 1839 et 1843, à bord de deux navires, le HSM Erebus et le HSM Terror. Ils aperçurent alors le long de la côte une chaîne de sommets, avec deux gigantesques volcans dont un en activité, des centaines de milliers de baleines et de manchots mais aussi quelque chose de complètement nouveau, une barrière de glace haute de 60 m, aujourd’hui connu sous le nom de barrière de Ross. Cette barrière de glace est la plus grande de l’Antarctique, et fait environ la taille de la France.

Entre la mer de Ross et le détroit de McMurdo, on trouve l’île de Ross, dominée par le mont Erebus et haut de plus de 3795 m, ainsi que le mont Terror, à peine moins haut. On trouve deux bases, la base américaine McMurdo et la base néo-zélandaise Scott.

La péninsule du Hut Point, située à l’extrémité sud de l’île de Ross, est l’endroit où le capitaine Scott construisit un abri lors de son expédition entre 1901 et 1904, qui servit plus tard deux fois de base au capitaine Shackleton, puis de nouveau à Scott pour sa seconde expédition.

Le cap Royds, l’un des endroits les plus pittoresques de l’Antarctique, est situé sur la côte ouest de l’île de Ross, et fut également une base de l’expédition de Shackleton. C’est à cet endroit qu’à été débarqué le premier transport à moteur sur l’Antarctique, et c’est aussi là que fut écrit, imprimé et publié le livre Aurora Australis.

Le cap Adare est une terre volcanique, où l’expédition Southern Cross, menée par le Norvégien Carsten Borchgrevink, fut la première à hiberner sur le continent antarctique. Ce cap a ensuite été visité par l’expédition de Scott entre 1910 et 1913, qui y construisit une autre cabane. Aux environs de ces cabanes, se trouve la colonie la plus importante de manchots Adélie, que l’on estime à 280 000 couples.

La station la plus importante d’Antarctique est celle de McMurdo, qui peut héberger jusqu’à 1200 personnes durant l’été, un nombre réduit à environ 180 personnes durant l’hiver. Cette station comporte une centaine de structures, dont des magasins de dépannage, des résidences, des bureaux, une caserne de pompiers, une centrale électrique, une station d’épuration d’eau, des magasins, des bars et un café. La plupart des bâtiments sont construits sur pilotis et possèdent l’eau courante et l’électricité, et sont reliés aux égouts et au téléphone. McMurdo reçoit un support logistique des programmes antarctiques de Nouvelle-Zélande, d’Italie et de Russie. Les recherches sur cette base sont orientées vers la biologie terrestre et marine, le travail biomédical, la glaciologie, la météorologie.

La station Amundsen-Scott du pôle Sud, établie au pôle Sud en 1956, est approvisionnée par les airs et par des trains sur neige depuis McMurdo. Durant la période estivale, 100 personnes travaillent sur le site, et 40 seulement en hiver. Durant l’été, de fréquents vols desservent la station, alors qu’elle est complètement isolée de mi-février à début novembre. L’emplacement exact du pôle Sud est indiqué par un petit panneau et un pieu enfoncé dans la glace, et est recalculé chaque mois de janvier car la glace n’est pas statique. Dans cette base, les recherches sont tournées vers la glaciologie, la géophysique, la météorologie, les physiques de l’atmosphère, l’astronomie ainsi que les études biomédicales.

La Base Scott, sur l’île de Ross, à 4 km de la station McMurdo, est dédiée au programme Antarctique néo-zélandais (NZAP). La base fut construite en 1957 contient des ateliers, un laboratoire et des logements pouvant accueillir 35 personnes en été et 10 personnes en hiver. Chaque année le NZAP effectue des recherches sur l’impact des activités humaines, la biodiversité, les écosystèmes, les processus de climat et même l’évolution terrestre.

Dans les vallées sèches de McMurdo, on fait face à l’un des écosystèmes les plus extrêmes du monde. Il n’y a presque pas de glace et de neige à cet endroit, mais l’érosion crée de formes étranges sur les rochers. La vallée abrite des lacs, comme le lac Don Juan, quasiment saturé d’une solution de calcium chlorhydrique qui ne gèle jamais. C’est dans ce lac que des scientifiques japonais ont fait la découverte d’un nouveau minéral, qui devient liquide même gelé. Dans le lac Vanda a été découvert sous la glace une eau hautement salée d’une température de 25°C, où vivent des algues, des bactéries et des protozoaires. D’autres formes de vies ont également été trouvées dans les vallées sèches, telles que des lichens ou des algues qui vivent dans les roches.

La baie du Commonwealth abrite plusieurs cabanes, qui ne sont pas accessibles, car certains restes datent de l’époque de l’expédition de Mawson au début du XXe siècle. Un certain nombre de manchots Adélie et royaux sont observables autour du cap, ainsi que des océanites de Wilson, des labbe antarctique et des phoques de Weddell.

 

LES ÎLES KERGUELEN

D’abord appelées « îles de la désolation », les îles Kerguelen sont situées a environ 2000 km au nord des côtes du continent Antarctique. Elles font partie des Terres australes et antarctiques françaises. Grande Terre, son île principale, est la plus grande des îles subantarctiques et la 3e plus grande île de France.
Les îles Kerguelen furent découvertes en 1772 par Yves Joseph de Kerguelen de Trémarec, qui crut d’abord voir le continent austral. Cet archipel fut ensuite fréquenté par les chasseurs de phoques et de baleines, qui décimèrent la faune environnante. Celle-ci a pu depuis se reconstituer, et l’archipel accueille aujourd’hui de nombreuses colonies de reproduction d’oiseaux marins.
Une station technique et scientifique permanente est présente sur cet archipel depuis 1950, sur la plus grande île des îles Kerguelen, la Base Port-aux-Français.

 

LES ÎLES SUBANTARCTIQUES DE NOUVELLE-ZÉLANDE

Enderby, îles Aukland – manchots à oeil jaune. ©Twiddleblat
Ces îles se composent des cinq archipels d’îles les plus australes aux confins de la Nouvelle-Zélande, et qui sont tous des sites inscrits par l’Unesco au Patrimoine mondial. Même si ces sites sont protégés, les visiteurs ont accès à un certain nombre d’îles, comme l’île Campbell, l’île Enderby et le groupe d’îles des Snares.

 

Ile de Campbell

Elle a été découverte en 1810 par Frederick Hasselborough, un chasseur de phoques australien qui a également découvert l’île Macquarie la même année. Cette île est d’origine volcanique, avec un sol argileux. On trouve de l’herbe à tussack, des marais, de denses arbustes ou d’épaisses forêts.
L’île abrite 5 espèces d’albatros, dont une colonie d’albatros royaux. Il y a également une reproduction d’éléphants de mer, mais leur nombre semble diminuer, sans raison apparente. On trouve aussi sur cette île un certain nombre des rares lions de mer de Nouvelle-Zélande.

 

Enderby, les îles Auckland

Ce groupe d’îles est également d’origine volcanique. L’île principale détient le rassemblement floral le plus important de l’océan Austral, avec 233 types de plantes vasculaires. Ces îles furent découvertes par le pêcheur de baleines Abraham Bristow en 1806. En 1840, trois célèbres explorateurs de l’Antarctique ont jeté l’ancre à Port Ross. Tout d’abord, Charles Wilkes à bord du Porpoise, puis deux jours plus tard Dumont d’Urville avec ses deux navires, l’Astrolabe et le Zelee. Enfin, James Clark Ross débarqua avec lui deux botanistes, qui relevèrent 80 espèces de plantes à fleurs, dont beaucoup étaient inconnues. À noter que le peintre Le Breton a peint de très beaux tableaux de cet endroit.
Enderly est un paradis de la vie sauvage. On y trouve l’une des trois colonies les plus importantes du monde des lions de mer de Nouvelle-Zélande, ainsi que le manchot antipode ou manchot à œil jaune, considéré comme le manchot le plus en danger du monde, et qui s’y reproduit mieux qu’à n’importe quel autre endroit du monde. Il y a aussi une vie aviaire assez développée, avec notamment la présence d’albatros royal, de cormorans et de sarcelles brunes.

 

Les Snares

Ce petit groupe d’îles, découvert en 1791 par le capitaine George Vancouver, abrite une population de plus de 6 millions d’oiseaux. La majorité de ces oiseaux sont des puffins fuligineux.
Il n’est pas possible pour les visiteurs de débarquer aux Snares, la meilleure façon d’observer les oiseaux étant donc de parcourir la côte à bord d’un zodiac. Il y a aussi de fortes chances de croiser des albatros de Buller et même une sous-espèce d’albatros à cape blanche.

 

L’île Macquarie

L’île Macquarie est située à mi-chemin entre la Tasmanie et l’Antarctique. Territoire totalement protégé, elle est constituée d’un long plateau délimité par des falaises escarpées. La végétation est principalement constituée de prairies d’herbes et de laîches ou de buissons, mais il n’y a pas d’arbres.
Cette île a été découverte en 1810 par le chasseur de phoques Frederick Hasselborough. Après sa venue sur l’île, les phoques ont été surexploités pour leurs peaux, et certaines espèces de phoques ont disparu. Aujourd’hui, beaucoup d’espèces se sont re-développées. Il y a probablement 100 000 phoques, et quelques 3 ou 4 millions de manchots dans ce sanctuaire, l’un des plus importants du monde. Parmi les mammifères, des populations d’éléphants de mer et trois espèces de phoques à fourrure (Nouvelle-Zélande, Antarctique et Subantarctique) sont présents. Les léopards de mer et les lions de mer de Nouvelle-Zélande sont également des visiteurs réguliers de cette île. Au large, on peut apercevoir plusieurs espèces de baleines et d’orques, souvent près des colonies de manchots, et quelques 25 espèces d’oiseaux, dont 4 de manchots, 4 d’albatros, entre 8 et 12 espèces de pétrels et de prions, ainsi que des cormorans et des canards noirs. Macquarie est le quartier général du manchot royal, dont le nombre est estimé à 850 000 couples.
Il y a une station de recherche australienne au nord de l’île, qui loge 40 individus pendant l’été, et environ la moitié pendant l’hiver. L’accès se fait uniquement par la mer et tous les visiteurs ont besoin d’un permis.

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